Transcription de la vidéo : Organisation d’une cuisine collective 02
Aperçu de la vidéo
Vidéo dramatique d’une durée de 20 minutes 30 secondes qui présente la première rencontre d’une cuisine collective. La présente transcription contient 4002 mots.
Début de la vidéo
L’INTERVENANTE : Bonjour.
solange : Oui, je pense.
L’INTERVENANTE : Bonjour.Allo ! Avant de commencer, est-ce que c’est correct pour vous le café, les biscuits ? Oui c’est parfait. Bon bien, excellent. Je suis vraiment contente que vous soyez tous présents aujourd’hui pour notre toute première cuisine collective. J’en profite pour vous souhaiter également la bienvenue à l’Oasis, notre organisme communautaire du quartier. Pour commencer, je vais vous demander que chacun se présente parce que vous ne vous connaissez pas encore, sauf Solange et Bertrand, évidemment. Je vous ai tous rencontré individuellement, donc j’aimerais que chacun se présente, puis dites qui vous êtes, mais surtout pourquoi vous voulez faire partie d’une cuisine collective.
SOLANGE : Ben si ça vous dérange pas, je vais commencer. Je m’appelle Solange Tremblay, j’habite tout près d’ici, je suis venue à pied, ça me prend deux minutes. Puis bien moi, je veux faire partie de la cuisine collective parce que je vis seule avec mon mari et je trouve ça ennuyant de cuisiner toute seule. Je veux voir du monde, jaser, avoir du fun. Bien, mes amis disent que je cuisine très bien, ça va me faire plaisir de montrer à cuisiner aux autres. Hein Bertrand ? C’est vrai que je cuisine bien ? Non, lui c’est pas mon mari.
[Image : Plusieurs participants laissent sortir un rire réservé.]
solange : Bien oui ! T’as déjà goûté à mes desserts, mon ragoût de boulettes.
bertrand : Bien oui, c’est vrai que c’est bon ce que tu prépares. Bon bien, comme Solange l’a déjà dit, je m’appelle Bertrand, Bertrand Vaillancourt. Je reste dans le logement en haut de chez Solange. Je suis tout seul. J’ai toujours été célibataire. Je me suis occupé de mes parents, mais aujourd’hui, ils sont tous les deux décédés. Solange m’a parlé de la cuisine collective qui s’organisait ici. Puis, comme je cuisine pas très bien, mais tu sais, je mange plus souvent des plats congelés, je me fais venir de la pizza. Ça me coûte cher, mais quand j’achète des légumes ou de la viande, je les perds souvent parce que je cuisine pas assez. Je pense que ça va m’aider de venir cuisiner avec d’autres personnes.
L’INTERVENANTE : Merci Solange et Bertrand.
[Image : L’intervenante fait signe à Anita de poursuivre.]
Anita, tu veux continuer ?
anita : Et bien bonjour, je m’appelle Anita Florentine Koulibali, je viens du Sénégal. Moi et mon mari, on a déménagé au Canada ça fait trois ans et puis on a déménagé en fait dans le quartier, à 20-25 minutes à peu près. Et puis oui, donc j’ai quatre enfants au primaire et mon dernier commence la maternelle. Mon mari travaille à l’usine, moi je suis à la maison et donc je fais la nourriture. C’est moi qui cuisine tout le temps et par contre, c’est pas très facile de trouver les ingrédients nécessaires pour préparer les plats de mon pays. Donc, j’aimerais apprendre à faire de la cuisine québécoise et puis rencontrer des gens aussi.
solange : Écoute, tu pourrais nous montrer comment cuisiner les plats typiques de ton pays. Puis nous, ça va nous faire plaisir de te montrer la cuisine d’ici. Le ragoût de pattes de cochon, la tourtière, le ragoût d’bouilli, le bouilli aux légumes.
anita : Je mange pas de porc.
[Image : Solange regarde Anita d’un air perplexe.]
Donc, il faudrait des recettes qui n’ont pas de porc.
L’INTERVENANTE : Ha ! mais ça, on va en parler un petit peu plus tard. Merci Anita. Carl, est-ce que tu aimerais te présenter ?
CARL : Bien oui, bien moi, c’est Carl Bilodeau. J’habite tout seul avec mon garçon de huit ans. Il va à l’école du quartier pas très loin d’ici.
ANITA : Ha! Il va sûrement avec mon fils Ahmed, il a huit ans lui aussi.
CARL : OK, ok. Il est dans la classe de madame Sophie.
ANITA : Oh, elle est tellement gentille.
L’INTERVENANTE : Anita, je propose qu’on laisse Carl finir de se présenter et on pourrait échanger à la fin de la rencontre. Ça te va ?
ANITA : Oui, c’est correct, je parle beaucoup.
CARL : Donc, j’habite à quinze minutes environ d’ici. Je suis mécanicien, sans emploi depuis six mois, donc toujours à la recherche d’un emploi. Je trouve que ça coûte cher cuisiner, donc c’est pour ça que j’ai répondu à l’article que j’ai vu dans le journal local. Je cuisine, c’est pas toujours parfait, mais c’est mangeable. Mon garçon est super difficile, donc il ne mange pas n’importe quoi. Alors en cuisinant avec vous autres dans une cuisine collective, j’espère que ça va me coûter moins cher pour nous nourrir mon fils pis moi. Voilà.
L’INTERVENANTE : Merci Carl. Pauline, il reste juste toi.
Pauline : Moi, c’est Pauline Terrien. Je vis seule avec mon chat. Je travaille de soir et de nuit, je place des produits dans des étalages d’un grand magasin. J’habite assez loin là dans un petit deux et demi. J’ai ma voiture, je cuisine, mais pas des grosses recettes parce que je suis toute seule. Pis bien, je suis ici pour économiser sur mes dépenses de nourriture et et aussi pour rencontrer du monde.
L’INTERVENANTE : Merci Pauline. Merci tout le monde pour vos présentations. On va voir à quelques semaines pour se connaître d’avantage, puis avoir du plaisir en cuisinant. Donc bientôt je vais vous donner l’ordre du jour que j’ai préparé moi-même pour la rencontre et qui va nous aider à ne rien oublier. Je vais vous partager aussi une feuille pour que vous puissiez inscrire vos coordonnées si jamais on a besoin de se parler entre les activités. Et normalement, dans une rencontre comme celle qu’on fait aujourd’hui où on prend des décisions, c’est important d’avoir quelqu’un qui va prendre le rôle de secrétaire pour mettre par écrit un résumé de la rencontre. Parce que bon, vous savez, les paroles s’envolent, mais les écrits restent. Donc, vu que c’est la première rencontre aujourd’hui, je vais prendre des notes et je vais animer, mais on décidera plus tard celui ou celle qui va partager ces tâches avec moi.
[Image : Les participants acquiescent de la tête.]
SOLANGE : On va t’aider. T’inquiète pas.
L’INTERVENANTE : Merci. Alors, je vais vous passer l’ordre du jour présentement. Et voilà. Merci beaucoup. Et pour toi. Merci. Et pour vous. Donc. Alors, on a fait le point 1, le mot de bienvenue. Le point 2, la présentation de chacun des participants. On est donc rendu au point 3. Alors moi, vu le temps qui l’est, je propose qu’on termine à 10h30 au plus tard.
Anita : Euh, moi j’aimerais qu’on termine à 10h00 parce que c’est moi qui cuisine le dîner pour les enfants. Ils rentrent à la maison pour venir manger, donc je dois y aller en marchant et revenir en marchant. C’est 40-45 minutes, c’est….
Pauline : Mais moi, je pourrais vous apporter chez vous là, je passe devant chez vous pour me rendre chez moi. Ha ok.
Solange : Ça dépend de ce qu’il nous reste à faire pour le reste de la réunion.
L’INTERVENANTE : T’as raison Solange. Il faut que je lise le reste de l’ordre du jour. Ok. Donc, il nous reste trois points à traiter, soit l’explication du mode de fonctionnement d’une cuisine collective et l’établissement des règles de fonctionnement en groupe. Ensuite de ça, on va fixer les dates pour les prochaines rencontres. Ça vous convient ? Oui, et on va essayer de terminer à 10h30. Ok. Est-ce que quelqu’un voudrait contrôler le temps ?
solange : Ben moi je peux le faire là. Ok, on dit 10h30.
L’INTERVENANTE : Merci Solange. Oui. Donc, comme je vous l’ai mentionné lors des rencontres individuelles, une cuisine collective se déroule en quatre étapes. Il y a d’abord une demi journée pour évaluer la cuisine, puis une journée pour la cuisson. Ensuite de ça, chaque personne apporte ses feuillets, ses recettes premièrement, et ces feuillets de Publisac pour qu’on puisse faire le menu en fonction des spéciaux de la semaine ou en fonction des recettes particulières que vous voulez cuisiner.
Carl : Moi, je propose qu’on fonctionne avec les spéciaux de la semaine.
L’INTERVENANTE : Euh, oui, mais ça vous dérange pas ? On va attendre la journée de planification pour parler de ça. Ok. Est ce que c’est correct pour vous ?
TOUS LES PARTICIPANTS : Ouais. Oui, ok, parfait.
L’INTERVENANTE : Avant de cuisiner ensemble, il faut décider du mode de fonctionnement. En fait, notre mode de fonctionnement, Ok. Tout d’abord, pour la prochaine rencontre de planification, ça va être important d’apporter la cotisation, ok, pour que les personnes qui vont aller faire les achats puissent repartir avec l’argent nécessaire. Ensuite, il faut décider du montant de la cotisation pour chacun et nommer un trésorier ou une trésorière pour gérer les cotisations, les dépenses et le prix des portions par repas.
Solange : Ben, moi je suis bonne pour faire de la comptabilité. Je peux recueillir les cotisations, calculer les dépenses, mais calculer le prix des portions, ça ça me semble compliqué. J’aurais peut-être besoin d’aide.
L’INTERVENANTE : Ok, mais je vais pouvoir t’aider là pour déterminer le prix des portions pour chacun. Puis on va utiliser un tableau blanc pour que tout le monde comprenne et que chacun puisse l’apprendre.
Solange : Ok, mais est ce que ça veut dire que c’est moi qui vais toujours recueillir les cotisations et faire faire le marché ?
L’INTERVENANTE : Pour récolter les cotisations, normalement, c’est la secrétaire qui s’occupe de faire ça. Ha. Donc, pour aller faire les achats il faut déterminer maintenant est-ce qu’on décide que ça soit toujours la même personne qui va faire les achats ou on va aller faire les achats à tour de rôle ? En passant, est-ce que quelqu’un parmi vous serait intéressé à devenir trésorier ?
[Image : Tous les participants regardent l’intervenante en silence, mais Solange, par son non verbal, semble être intéressée.]
Solange ? Ça t’intéresse de devenir trésorière ?
Solange : Ok, mais tu vas m’aider.
L’INTERVENANTE :Yep ! ok.
BERTRAND : Moi, ça me dérange pas d’aller faire les achats pour la première cuisine, mais j’ai pas de voiture.
L’INTERVENANTE : Ok, donc tu nous proposes en fait, qu’on aille faire des achats à tour de rôle.
Anita : Moi non plus je n’ai pas de voiture. Et puis je ne lis pas vraiment les journaux avec les spéciaux, mais je peux accompagner sans problème.
L’INTERVENANTE : Si j’ai bien compris, vous décidez qu’on aille faire les achats à tour de rôle ?
TOUS : Oui.
L’INTERVENANTE : Maintenant, qui sont ceux et celles qui disposent d’une voiture pour aller faire les achats ?
solange : Ok bien, Bertrand et moi on va aller faire les achats pour ce mois-ci, ok, c’est bon.
L’INTERVENANTE : Est-ce que tout le monde est d’accord ?
Tous : Oui. Ok, good.
L’INTERVENANTE : Bravo, on avance. C’est beau ! Maintenant, il faut déterminer le montant que chacun va apporter à la cotisation pour la prochaine rencontre. Par expérience, je peux vous dire que ça varie entre 30$ et 50$. J’attends vos commentaires.
Bertrand : Bien moi je pense que 40$, ça serait correct.
[Image : De façon non-verbale, tous sauf Carl, semblent exprimer leur accord.]
L’INTERVENANTE : Si jamais ça vous pose problème de cotiser 40$ par cotisation, vous viendrez me voir. L’organisme dispose d’un fonds de dépannage pour prêter sans intérêt.
Tous : D’accord. Ok.
L’INTERVENANTE : Alors là, il nous reste un seul point à discuter et c’est les règles de fonctionnement en groupe. Solange peux tu nous dire combien de temps il nous reste ?
Pauline : Excusez-moi, est-ce qu’on pourrait prendre une petite pause là? J’aurais besoin d’aller fumer.
L’INTERVENANTE : Parfait, bon on va aller prendre une petite pause de cinq minutes pour aller fumer, aller aux toilettes, puis pour réchauffer son café. C’est beau ? Parfait !
Tous : Merci. Super merci.
[Image : Tout le monde se lève et ils vont prendre un café, aux toilettes ou fumer. Entre temps, l’intervenante distribue des feuillets de blocs notes à chacun, et se rend au tableau blanc qui est séparé en trois colonnes : HYGIENE – COMMUNICATION – AUTRES)]
L’INTERVENANTE : Bon, des crayons. Donc. Ok, pour gagner du temps, je vais vous demander d’écrire sur les feuillets les règlements que vous voudriez qu’on respecte dans notre cuisine collective. Par exemple, il faut toujours se laver les mains avec du savon avant de débuter la cuisine. D’accord. Vous savez que quand vous cuisinez à la maison, vous pouvez faire ce que vous voulez, comme utiliser la même cuillère plusieurs fois pour goûter votre soupe, pour vérifier l’assaisonnement. Une cuisine collective c’est comme un restaurant. Donc il faut penser qu’on cuisine pour d’autres personnes. Vous ne pouvez pas utiliser la même cuillère.
Anita : Je suis désolée, j’écris très lentement.
L’INTERVENANTE : Est-ce que quelqu’un peut se placer avec Anita ?
pauline : Ha, ha moi, je peux me placer avec elle. Merci.
L’INTERVENANTE : Donc je vous laisse quelques minutes pour écrire ça. Puis, c’est un remue méninges hein, vous écrivez ce que vous voulez. Il n’y a pas de mauvaise idée. Puis on va regarder ce qu’on garde par la suite. C’est beau pour vous ?
Tous : Oui. Parfait.
[Image : Chacun des participants écrit dans son cahier. Après quelques minutes, l’intervenante les interrompt.]
L’INTERVENANTE : Alors qui veut commencer ?
Solange : Moi je peux commencer. Moi je suis une personne ponctuelle. Si on dis qu’on commence à 9h00, on commence à 9h00. Ça veut dire qu’il faut arriver un petit peu plus tôt pour qu’on soit prêt à commencer à 9h00.
Bertrand : Moi, j’ai déjà travaillé dans un restaurant, puis il fallait porter un filet sur la tête pour éviter que les cheveux tombent dans la soupe.
Pauline : Combien de temps que ça dure une journée de cuisine ? C’est parce que moi, je proposerais qu’on fasse une pause à chaque 2 heures. J’ai besoin d’aller fumer là, mais c’est ma seule dépendance là, mon seul vice, ok. Merci. Aussi bien, Il faudrait manger sur l’heure du dîner, si on cuisine toute la journée.
Solange : Oui, mais on pourrait peut-être.
L’INTERVENANTE : Solange, on va attendre d’écouter tous les tous les autres avant de commenter. Retiens ce que tu veux dire, puis on va en parler lorsqu’on aura terminé de donner les règlements.
Anita : Je crois que tout le monde devrait cuisiner avec un tablier et également évidemment, bien se laver les mains.
Carl : Ouais, moi j’ai l’habitude de cuisiner avec la même cuillère tout le temps et c’est vrai que c’est important de prendre une cuillère propre quand il faut goûter.
Bertrand : J’aimerais ça que les tâches de la cuisine soient réparties de façon égale, tsé que ça ne soit pas toujours les mêmes qui fassent tout.
Pauline : Je pense que s’il y a quelqu’un qui est malade ou qui a un imprévu là, bien il faudrait qu’il avertisse les autres pour pas qu’on l’attend pour rien. Puis aussi je pense que s’il y a quelqu’un qui a deux absences pas motivée, bien on devrait l’exclure du groupe.
Solange : Moi, quand je cuisine, j’enlève tous mes bijoux, les bagues, les bracelets, les montres. Je pense que tout le monde devrait faire pareil.
Bertrand : Si je me souviens bien, on utilisait toujours des planches différentes pour couper la viande et couper les légumes. Il ne faut pas mélanger là parce que ça peut faire de la contamination.
L’INTERVENANTE : Super merci.
Anita : Donc oui, effectivement, c’est très important de laisser la cuisine toute propre, mais également d’avoir une bonne répartition des rôles au niveau de la vaisselle parce qu’il faudrait que ce soit une rotation en fait pour ne pas que ce soit toujours la même personne.
Pauline : Il faut aussi que tout le monde apporte ses propres contenants pour ramener ces portions chez lui.
Carl : Oui, chose importante aussi, je me suis déjà ébouillanté les pieds parce que je cuisinais en sandales. Donc c’est important de cuisiner avec des souliers fermés.
L’INTERVENANTE : Oui, merci beaucoup. Ok, donc je pense qu’on a pas mal écouté les idées de tout le monde. On va revoir point par point. Puis si c’est ok pour vous, on passe rapidement sur les points qu’on veut passer le plus de temps, d’accord.
[Image : Acceptation non verbale des participants]
Alors on va commencer par la ponctualité. Est-ce que c’est possible pour tout le monde d’arriver assez tôt pour qu’on puisse commencer à l’heure prévue ? tous : Oui. L’INTERVENANTE : Super. Lorsqu’on cuisine, il faut toujours enlever ses bijoux, porter un chapeau, pas un chapeau, mais un filet sur sa tête. Mettre un tablier, puis avoir des souliers couverts.
Solange : Moi, je suis pas trop d’accord pour porter un filet. Si je porte un chapeau de cuisinier, est-ce que c’est correct ?
L’INTERVENANTE : Ok ouais, si tout le monde est d’accord ? Ok, donc je vais écrire un couvre chef, que ce soit un filet ou un chapeau. C’est beau. Maintenant pour l’hygiène, il faut toujours se laver les mains avant de débuter la cuisine. Toujours utiliser une cuillère propre pour goûter et utiliser différentes planches pour couper la viande et les légumes afin de s’assurer que tout soit propre avant de quitter, évidemment.
Anita : Et ne pas oublier, s’il vous plaît, de faire la vaisselle.
L’INTERVENANTE : Oui, effectivement je l’écris. Alors, il ne faut pas oublier pour la prochaine rencontre d’apporter son 40$, les contenants et les dépliants publicitaires. Donc, on est rendu, oui, à la question des pauses, des retards et des absences. Solange, tu voulais nous dire quelque chose par rapport aux pauses.
Solange : Bien, je pense que c’est important de prendre des pauses, mais il ne faudrait pas la prendre tous en même temps. Ça dépend où on va être rendus dans la préparation de notre recette.
L’INTERVENANTE : Bien, c’est possible que les pauses, on puisse pas tous les prendre en même temps, mais toutefois, sur l’heure du dîner, on va essayer de passer un moment ensemble, discuter ensemble, tout en surveillant la cuisson. Ok. C’est beau.
Anita : Moi, je dois faire manger mes enfants sur l’heure du dîner, donc je peux pas rester.
L’INTERVENANTE : Par le passé, on a permis aux enfants de rester dîner sur l’heure du midi, mais ce n’est plus possible aujourd’hui pour des questions de sécurité. Par contre, on a une entente avec la garderie de l’école et les enfants peuvent rester dîner sur l’heure du midi à l’école. Ça s’applique aussi à ton fils Carl.
Carl : Ok. Si tu veux.
AnitA : Parfait. He bon bien, j’aurai un midi de repos par mois.
L’INTERVENANTE : Ça peut arriver aussi à tout le monde de tomber malade, de devoir s’absenter pour une autre raison ou de prévoir d’arriver en retard. Mais la première chose à faire, c’est d’appeler pour avertir. Vous m’appelez et vous appelez quelqu’un pour qu’on informe les autres.
carl : Qu’est ce qui arrive si on a déjà payé la cotisation puis qu’on ne peut pas se présenter dans notre cuisine ?
L’INTERVENANTE : Dans un cas semblable, sa cotisation est reportée à une autre cuisine. Puis l’intervenante peut payer sa part de la cotisation, participer aux tâches de la planification, puis repartir avec ses portions. Par contre, l’intervenante n’est pas obligée de participer non plus. Puis sinon, les portions sont réparties entre les participants et ceux-ci se partagent le paiement de la cotisation. Qu’est ce que vous préférez faire ?
Solange : Bien moi, je pense que si la personne a participé à l’élaboration des recettes là, puis qui a fait les courses, ce serait bien dommage de pas y donner sa part.
L’INTERVENANTE : Ok, donc si une personne a participé à la planification et aux achats, puis qu’elle s’est engagée régulièrement dans la cuisine mais qui, pour une raison incontrôlable, ne peut pas être présente, la journée de la préparation, elle pourra tout de même recevoir ses portions. C’est bien ça ? Est-ce que tout le monde est d’accord ?
Pauline : Ok, mais une fois seulement.
L’INTERVENANTE : Donc, si une personne ne participe pas à la préparation et à la planification deux fois, est-ce que vous êtes d’accord pour que cette personne soit exclue du groupe et qu’on intègre un nouveau participant ?
bertrand : Oui, mais on peut aussi rester seulement les quatre sans ajouter de nouvelles personnes. On décidera à ce moment là.
L’INTERVENANTE : Parfait. Donc, il nous reste 2 choses à parler qui est important de mentionner dans les règlements. Au moment des achats, il faut s’assurer de ne pas mettre ses achats personnels sur la facture des achats de la cuisine collective. Et il faut remettre évidemment les factures et la monnaie à la trésorière. Est-ce que ça serait bien d’ajouter ça aux règlements ?
[Image : Acceptation non verbale du groupe]
Oui. Parfait. Une cuisine collective peut être annulée pour une tempête de neige, une chaleur accablante ou pour des mesures d’urgence qui forcent l’organisme à fermer. Et surtout, la cuisine collective n’aura pas lieu si seulement deux participants se présentent pour cuisiner. Il faut un minimum d’au moins trois participants, la quatrième personne étant l’intervenante.
Solange : À ce moment là, est-ce qu’on est remboursé ?
L’INTERVENANTE : Oui. Tout ce qui est acheté à l’épicerie avec les cotisations est réparti à parts égales entre les participants. C’est clair ainsi ? Good ! Alors, je pense qu’on a fait pas mal le tour. Avez-vous d’autres choses, des questions, des inquiétudes ? Non, ça va. S’il y a des questions ou autres choses pendant la cuisine, on va échanger. Alors, je vous félicite tout le monde, on a vraiment bien avancé aujourd’hui. Solange, il nous reste combien de temps ?
Solange : Un petit cinq minutes.
L’INTERVENANTE : Excellent. Donc, la prochaine rencontre à lieu mercredi à 9h30, comme d’habitude. Pour la prochaine rencontre, on va se réunir pour la planification. Donc n’oubliez pas d’apporter vos 40$, vos recettes et les dépliants publicitaires. Et on a le temps de faire une petite évaluation. Comment vous avez trouvé votre rencontre ?
Carl : Moi, j’ai trouvé ça bien fun, puis j’ai hâte de cuisiner avec vous tous.
Pauline : Moi, j’ai tout aimé, j’ai hâte de commencer.
Bertrand : Je suis bien content, moi je vais suivre Solange pour les achats.
Solange : Tu nous as bien animé ça Marie. Merci beaucoup. Puis, j’ai hâte qu’Anita nous fasse goûter aux mets de son pays.
Anita : Moi j’ai hâte d’avoir mon midi de repos par mois.
[Image : Rires de tous les participants]
L’INTERVENANTE : Merci beaucoup tout le monde, c’est vraiment un plaisir de vous voir travailler, donc on se voit mercredi prochain. C’est beau. Merci !
Fin de la vidéo
Début du texte du générique de la vidéo
Conception pédagogique
Mirtha Domenack
Miriam Alonso
Production vidéo
Ellipse production
Réalisation
Simon Gilbert-Martin
Direction de la photographie
Valentin Bariteau
Caméra
Tom Delamarre
Son
Claudine Pellerin
Accessoires
Louis Gendron
Maquillage
Anik Bonhomme
Postproduction vidéo (montage vidéo)
Ellipse production
Colorisation
Valentin Bariteau
Production sonore, direction de la captation et postproduction sonore (montage sonore)
Ellipse production
Chargé de projet CCDMD
Michel Hardy-Vallée
Distribution
Anaïs D. Joly
Benoît Finley
Noémie Longpré
Pierre Duclos
Marie-Chantale Nadeau
Sylvie Demers
Fin du texte du générique de la vidéo
[Signature du Centre collégial de développement de matériel didactique]
[Texte à l’écran : animation.ccdmd.qc.ca © Centre collégial de développement de matériel didactique, Collège de Maisonneuve, 2024]