Transcription de la vidéo : Compétences parentales 02
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Vidéo dramatique d’une durée de 23 minutes 26 secondes qui présente la rencontre d’un groupe de parents avec deux co-intervenantes. La présente transcription contient 3761 mots.
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[Image : les participants s’installent dans la salle. Ils sont deux couples et deux mères, plus deux intervenantes.]
ISABELLE : Bonsoir, bienvenue. Allô, je suis contente de vous voir. Vous pouvez vous asseoir. Bonsoir. Il nous manque une personne, ha salut. Bonsoir à tous et à toutes. Bienvenue à cette première rencontre. Je vous ai tous rencontrés chacun et chacune d’entre vous. Mais ce n’est pas le cas de ma collègue qui va se présenter un petit peu plus tard. dans quelques minutes. C’est un programme que j’anime depuis quelques années déjà. Puis je suis toujours aussi enthousiaste et convaincue du bien-fondé de tous les outils qui vous serons partagés au cours des neuf rencontres. Neuf semaines, ça peut sembler beaucoup, mais par expérience les parents aimeraient que ça dure encore plus longtemps. Alors on espère que vous allez déjà apprécier la rencontre d’aujourd’hui. Comme je vous l’ai dit lors de la rencontre individuelle, on va être ensemble pour une heure et demie ou au maximum deux heures. Puis je vais pouvoir vous présenter, euh en fait, ça va vous permettre d’acquérir des outils afin d’améliorer votre relation parents adolescents. Maintenant je vais demander à ma collègue Annie de se présenter.
ANNIE : Bonsoir ! Je suis très contente d’être avec vous ce soir. Je m’appelle Annie Brassard, je suis technicienne en travail social. Ça fait sept ans que je travaille auprès de l’organisme et j’anime et j’accompagne des parents dans ce genre d’ateliers-là depuis cinq ans. Par expérience, c’est primordial que chacun et chacune participe à l’atelier de son propre gré. Donc merci d’être là. Merci d’être à l’écoute et de bien vouloir partager avec nous. Suite à mes nombreuses animations de ce genre de groupe-là, c’est assez unanime que tous les parents sont satisfaits et remarquent un changement dans les relations avec leurs adolescents. Donc, j’ai vraiment une grande motivation à réussir à vous partager mon enthousiasme et aussi à vous partager toutes ces connaissances-là. Maintenant, une brève description de l’organisme peut-être.
ISABELLE : L’organisme existe depuis une quinzaine d’années. Au fil des années, il a su développer une expertise auprès des parents et des jeunes adolescents. Il a développé aussi des outils qui sont adaptés aux familles d’aujourd’hui, à leur réalité, pour mieux répondre à leurs besoins. L’organisme offre des services tels que : le soutien téléphonique, du suivi individuel, de l’accompagnement lors de rencontres avec d’autres intervenants, ainsi que des rencontres de groupe. Les rencontres de groupe qui s’offrent sur plusieurs ateliers, comme c’est le cas pour celles d’aujourd’hui, vont permettre de : Augmenter votre confiance en vos compétences parentales, de vos outiller pour le maintien d’une saine communication pour l’application des règles de vie familiale, ainsi que pour la résolution de conflits. Ça permet également d’acquérir des connaissances et des habiletés favorisant l’amélioration de la relation parents adolescents. Ça permet de briser l’isolement, de normaliser certains comportements propres à l’adolescence et de tenir compte de votre réalité familiale. Pour assurer un bon fonctionnement à l’intérieur du groupe, puis pour que chacun se sente à l’aise de partager, de participer et de prendre sa place dans le groupe. On a identifié des règles à suivre. Mais d’abord, on aimerait vous entendre sur celles que vous aimeriez instaurer à l’intérieur du groupe. Évidemment, on pourra toujours en rajouter au besoin. Moi et ma collègue, on s’engage à être là pour vous aider si jamais les règles ne sont pas respectées. Est-ce qu’il y a quelqu’un qui aimerait commencer ?
STÉPHANIE : Hum, moi je ne suis pas habituée de parler de ce que je vis devant d’autres personnes, mais je suis ici pour ma famille, donc j’imagine que c’est pareil pour vous. Je pense qu’il serait préférable qu’on demande la parole, mais aussi qu’on surtout qu’on ne coupe pas la parole à personne. En tout cas, moi j’aime pas ça qu’on ma coupe la parole.
ANNIE : Donc de pas couper la parole et demander son droit de parole. C’est ça, d’accord ? Bon point.
LYSE : Je demande. Peut-être écouter ce que les autres ont à dire et participer. Ne pas prendre le téléphone cellulaire. On peut le laisse ouvert peut-être si il arrive quelque chose à la maison, mais on ne le consulte pas.
ANNIE : Oui, oui. Donc, la confidentialité pour créer un climat d’ouverture et de confiance. Donc, c’est très important justement que chacun d’entre vous vous vous engagiez à garder confidentiel ce qui sera dit dans les dans les rencontres, à ne pas divulguer des informations qui seraient échangées ici. Moi j’en profite pour vous partager aussi d’autres qui ont été identifiées. Donc le respect de soi et de l’autre, en favorisant l’écoute entre nous. Donc ne pas s’auto-critiquer, ne pas se blâmer, ne pas blâmer l’autre, être dans une attitude de non-jugement. La communication en « je » est privilégiée dans ce genre de rencontres-là. C’est important de parler un à la fois, même si peut-être vous seriez pressé.es de réagir, que vous auriez envie d’intervenir aux situations qui vont être racontées dans les rencontres. Et finalement la ponctualité. Donc, si vous prévoyez être en retard, merci d’aviser les animatrices. Si vous prévoyez une absence, merci aussi de nous en aviser le plus rapidement possible. Est-ce qu’il y a quelque chose que je devrais rajouter ? Peut-être que j’ai oublié quelque chose.
ISABELLE : Je pense que pour le moment ça va, merci beaucoup. Maintenant, on va aborder les thèmes qu’on va voir durant les neuf prochaines rencontres. Alors on a moi comme personne. Parce qu’avant d’être un parent, on est quelqu’un, on est une personne. L’adolescence, la gestion de la colère, la communication, l’encadrement, la sexualité, les réseaux sociaux et la gestion de conflits. La participation demeure le meilleur moyen pour faire les apprentissages. C’est en vous impliquant, en participant activement aux rencontres que vous allez pouvoir en tirer le plus de bénéfices.
ANNIE : Maintenant, c’est à vous, c’est à votre tour. On vous propose en fait, si vous voulez bien de vous présenter, on va faire un tour de table. Donc vous pouvez dire votre prénom, une force, une faiblesse, une habileté que vous reconnaissez. Vos enfants, donc le nombre de vos enfants, leur sexe, leur âge et finalement, une attente et un objectif que vous aimeriez atteindre au sein des rencontres. Tout ça, ça va être pris en note, ça va être transcrit sur une feuille. Ensuite, ça va être inséré dans une enveloppe qui va vous être remise à la fin. À la dernière rencontre, vous allez voir c’est assez utile vous verrez. Est-ce que quelqu’un a envie de commencer ? Bien moi, je peux y aller si vous voulez.
LYSE : Mon nom, c’est Lyse. C’est la première fois que je participe à ce genre d’atelier, donc ça se peut que je sache pas tout le temps comment faire. J’ai deux garçons. Je suis maman de deux garçons, Samuel douze ans, Philippe quatorze ans, avec qui c’est pas facile de parler ces derniers temps. Je suis séparée, ça fait deux ans, puis on a la garde partagée une semaine chacun. Donc je trouve pas ça facile. Je m’ennuie quand ils sont pas là. Puis je pense qu’eux autres non plus ils ne trouvent pas ça facile. Qu’est ce que je dois dire d’autre ? Mes enfants, surtout Philippe, le plus grand, c’est pas facile ces temps-ci, il ne me parle pas beaucoup, pis il passe beaucoup de temps dans sa chambre, pis au sous-sol, puis aussi, ses notes ont vraiment beaucoup baissé depuis qu’il est rentré au secondaire. Il risque de perdre sa place au basket si il ne les améliore pas. Donc j’ai beaucoup essayé d’y parler, mais ça finit pas toujours bien. Puis on se crie tous les deux par dessus en tout cas, excusez. Je suis pas fière, mais on se crie tous les deux par la tête, puis j’aime pas ça. Donc j’aimerais comprendre ce qu’ils ont. J’aimerais qu’ils me parlent plus, qu’on puisse faire des choses comme avant et qu’on ait du plaisir ensemble. Ha pis en plus, ils ont une nouvelle belle-mère et ça, ça me dérange beaucoup.
ANNIE : Merci Lyse, merci. Donc si je résume vos attentes, c’est de vous outiller et d’avoir une bonne relation avec vos enfants et votre objectif, ça serait d’améliorer la communication avec vos garçons. Dans les prochaines semaines, on va aborder justement les changements qui s’opèrent chez nos jeunes, il y a la transformation de la pensée chez nos jeunes et bien sûr la communication. J’espère que ça va pouvoir répondre à vos questions.
LYSE : Oui, merci, c’est un peu tout ça.
ANNIE : Bon, le temps avance un peu, est ce que quelqu’un d’autre aimerait continuer ?
CÉLINE : OK, on va y aller. Nous, c’est Céline et Marc. On a une fille, Sarah. Nous aussi on a un peu de difficulté à communiquer avec elle ces temps-ci, elle a des comportements pas très agréables à la maison et à l’école. Elle rentre plus tard, elle ne veut pas nous dire où elle va. Puis on a aussi appris dernièrement qu’elle avait séché deux classes. Donc, on aimerait, savoir qu’est-ce qui est arrivé. Comprendre pourquoi son comportement a autant changé dans les derniers mois.
ANNIE : Oui, votre fille semble avoir de la difficulté avec l’encadrement. Est-ce que c’est plus facile avec un des deux parents ou c’est pareil ?
MARC : Bonjour, bien, ce n’est pas facile ni avec Céline ni avec moi. Je dirais que c’est un petit peu plus difficile avec Céline. Moi, je peux parfois, je peux m’approcher davantage. D’accord.
ANNIE : Si je me souviens bien Sarah a quatorze ans ?
MARC : Elle a treize ans. Elle est en arts-études en deuxième année. Elle aime beaucoup le dessin, elle a du talent.
CÉLINE : Oui, c’est vrai que c’est un peu plus difficile avec moi ces temps-ci. On dirait qu’elle me cherche, qu’elle veut me faire fâcher. Peut être que c’est parce que Sarah est adoptée. Elle le sait. Mais dernièrement, elle parle beaucoup de sa mère biologique et parfois c’est lourd. Je sais pas pourquoi et on dirait que je sais pas quoi faire je sais pas quoi dire parce que peu importe, je suis toujours fautive. Je fais jamais rien de bon.
ANNIE : Oui, à l’adolescence, le complexe d’Œdipe refait surface et la relation mère-fille peut devenir plus difficile. Ça peut aussi provoquer un sentiment d’incompétence. Parce que nos enfants nous confrontent dans nos valeurs et ça nous déstabilise dans nos relations.
CÉLINE : Oui, c’est ça, hein?
MARC : Si on pouvait avoir des moyens, des trucs pour améliorer la relation avec elle. On serait bien content. On est préoccupé par la situation. On a peur qu’a commence à sortir avec des jeunes pas très recommandables.
CÉLINE : Oui, et aussi si il pouvait ne plus y avoir de crise à la maison avec des cries, des insultes. Nous, on n’a pas été habitués à ça dans nos familles, on est un peu perdus.
ANNIE : Merci. Donc, pour m’assurer de bien écrire vos attentes et vos objectifs pour Céline, votre attente, vos attentes pardon, sont de mieux comprendre l’adolescence pour mieux l’encadrer. Et votre objectif, c’est d’avoir une meilleure relation avec votre fille. Et pour vous, Marc, vos attentes sont d’avoir des outils de communication pour être plus près de votre fille et votre objectif, c’est de préserver la relation. Les outils et les activités qui vont avoir lieu au cours des prochaines semaines. Ça va vous aider à intervenir auprès d’elle, puis aussi de mieux comprendre l’adolescence ça va vous sécuriser. Est-ce que quelqu’un d’autre veut continuer. Isabelle va prendre le relais avec les autres parents.
STÉPHANIE : Je pense que c’est à mon tour. Je m’appelle Stéphanie, donc je suis, en fait, je participe au groupe parce que je ne sais plus trop quoi faire et je suis inquiète de comment ma fille est en train de virer. Mon conjoint devait venir. mais il travaille de soir. On a deux jumeaux, on a des jumeaux de quatorze ans, Amélie et Sébastien. Je sais pas quand vraiment ça a commencé, mais Amélie s’est mise à se maquiller, à sortir plus souvent et à nous mentir en nous disant qu’elle allait chez une amie, mais elle se retrouvait au centre d’achat ou je sais pas où. [Image : Stéphanie est triste et commence à pleurer.] Je suis désolée. C’est juste que avant de venir, j’ai une voisine qui qui m’a dit qu’elle avait vu ma fille partir avec des gars plus vieux qu’elle et moi je lui avait interdit de sortir.
ISABELLE : Devant certains comportements de nos ados comme parent, on se sent impuissant et on ne comprend pas ce qui se passe. C’est tout à fait normal. Stéphanie, est-ce que vous êtes capable parfois de parler avec elle ou peut-être votre conjoint ?
STÉPHANIE : Mon conjoint et moi, on s’entend pas toujours sur les permissions à donner à notre fille. Lui, il trouve ça normal qu’à son âge elle veut sortir avec ses amis. Mais, disons qu’il est plus permissif que moi. C’est juste qu’elle a quatorze ans. Elle est trop jeune pour sortir n’importe quand, avec n’importe qui, n’importe où. Et puis surtout, j’ai juste vraiment horreur qu’elle nous mente.
ISABELLE : Oui donc, ce que vous nous partagez, c’est que la communication avec elle, parler avec elle, c’est pas facile et que vous et votre conjoint, vous n’avez pas les mêmes critères d’encadrement ?
STÉPHANIE : C’est ça. Bien, on en discute tous les deux, mais lui il est incapable de dire non à sa fille, alors c’est tout le temps moi qui passe pour la méchante.
ISABELLE : Il y a pas de méchants et de gentils dans tout cela. Lors de la rencontre qui va porter sur l’encadrement, on va aborder les points concernant l’accord dans les conduites éducatives. Puis il y a plusieurs facteurs qui peuvent l’influencer. L’image qui me vient, c’est qu’il y a un parent qui se trouve au pôle Nord et l’autre se trouve au pôle Sud. Puis l’idée, c’est que chacun fasse son chemin pour se retrouver à l’équateur en fait. Le piège qui guette les parents, c’est d’embarquer dans un jeu de blâme, ce qui est improductif. Ce qui est important de comprendre quand on devient parent, c’est qu’on arrive chacun avec un bagage existant. On a notre histoire propre, on arrive avec nos propres valeurs qui nous ont été transmises par nos familles. Donc c’est pour ça que c’est important que les parents aient une communication honnête de leurs sentiments, de leurs inquiétudes, de leurs craintes puis de leurs attentes aussi. C’est de cette manière-là qu’ils vont pouvoir réussir à s’adapter et à revoir leur façon d’encadrer l’enfant. Stéphanie, tes attentes et tes objectifs envers la démarche, si je résume bien : c’est de t’outiller davantage pour comprendre l’adolescence, c’est d’avoir une meilleure communication avec ta fille, et c’est d’être plus en accord avec les conduites éducatives de ton conjoint.
LYSE : Je peux poser une question ?
ISABELLE : Oui, vas-y Lyse.
LYSE : Est-ce que c’est normal que l’on a autant de difficulté à parler avec nos enfants ?
ISABELLE : Ce n’est pas une question de normalité, là. C’est que, les attentes envers la communication pour les parents est complètement différente de celle des adolescents. Il y a des relations entre parents et adolescents qui sont plus faciles que d’autres. Puis, il y a plusieurs facteurs qui peuvent influencer la communication. Le programme a justement été conçu pour permettre aux parents de se sentir mieux outillés pour faire face à la période de turbulence qu’apporte parfois l’adolescence. Je sais que vous aimeriez avoir des réponses à toutes les questions dès ce soir, mais faites nous confiance avec l’ensemble des thématiques qu’on va aborder au cours des neuf semaines. Vous allez avoir des réponses. Ça va bien aller. Est ce que j’ai répondu à votre question ?
LYSE : Oui, oui, merci.
ISABELLE : Si ça vous convient, puisque le temps avance, on va continuer le tour de table. Alors Geneviève et Éric, vous voulez y aller?
GENEVIÈVE : Oui. Nous sommes Geneviève et Éric, nous avons trois beaux enfants. Des jumeaux de 17 ans qui sont au cégep à Québec, une fille de 14 ans qui est au programme PEI. Mais depuis quelque temps, elle fait beaucoup d’anxiété de performance. Selon ce que son médecin nous a dit, malgré qu’elle performe très bien à l’école. Je sais qu’elle va aller loin dans ses études. Je suis pas mal fière d’elle. J’aimerais ça qu’elle soit médecin.
ÉRIC : Ben moi, je trouve que notre fille a beaucoup de pression. C’est difficile de lui parler et ça m’inquiète un peu parce qu’elle fait des crises de pleurs. Puis elle a de la difficulté à manger, surtout avant les périodes d’examens. On a essayé d’y parler de tout ça. Puis elle a fait une grosse crise de pleurs qui l’a rendue malade toute la journée. Puis elle a manqué de l’école. Le médecin nous a dit qu’elle pouvait aller consulter une psychologue pour l’aider à gérer l’anxiété, mais elle n’a pas voulu y aller. Elle dit que ça va passer, qu’elle n’a rien de bizarre. Puis, elle a plein d’amis qui sont comme elle.
ISABELLE : La situation vous inquiète ?
GENEVIÈVE : Oui, il faudrait pas qu’elle commence à manquer de l’école, il faut qu’elle soit en forme pour avoir des bonnes notes.
ÉRIC : Oui, mais surtout parce que je ne veux pas qu’elle se rend malade.
ISABELLE : C’est tout à fait normal et légitime d’avoir des inquiétudes pour votre fille. Au cours des rencontres, vous aurez de plus en plus d’outils pour mieux comprendre le processus de l’adolescence et vous serez en mesure, au cours des rencontres et avec le groupe, de pouvoir mettre en pratique les outils. Est-ce que vous pouvez nous partager vos attentes et votre objectif ?
GENEVIÈVE : Oui, pour moi, mon objectif c’est de l’aider, l’encourager. C’est important qu’elle réussisse bien à l’école. J’aimerais avoir des trucs pour la comprendre et mieux communiquer avec elle.
ÉRIC : Moi, j’aimerais ça avoir des conseils et être mieux outillé pour pouvoir comprendre ce que vit notre fille et comment pouvoir parler avec elle. Je sais que nos attentes sont grandes, mais j’aime pas ça la voir comme ça. Et mon objectif, c’est de pouvoir la soutenir et l’aider à être heureuse.
ANNIE : Merci de votre partage, de tous vos partages. Je sais que ça demande beaucoup de courage pour s’ouvrir devant des gens qu’on ne connaît pas. On va avoir besoin de temps pour s’adapter aux uns et aux autres. Mais vous allez voir que tranquillement, ça va se placer. Vous êtes des parents qui ont à cœur le bien être de vos enfants et de votre famille. Ça s’entend. On entend aussi que vous souhaitez en connaître davantage sur l’adolescence, sur la communication avec les adolescents et que vous aimeriez avoir des outils d’encadrement aussi pour établir un climat de confiance, d’ouverture ou encore pour rétablir la relation parents-ados, puis qu’elle soit plus harmonieuse. Est ce que je résume bien vos attentes ?
ÉRIC : Oui et aussi quoi faire avec les sautes d’humeur. Parce qu’elles sont contentes puis tout à coup, tu fais une petite joke sur leur habillement par exemple. Puis il y a une crise mondiale qui éclate dans la maison. Tu sais pas comment c’est arrivé, mais c’est arrivé et c’est assez intense des fois.
STÉPHANIE : Oui, c’est vrai que tout peut changer en quelques minutes.
ISABELLE : Effectivement, les sautes d’humeur sont présents à l’adolescence. Les ados, c’est des bouillons d’hormones, alors les up and down sont plus que normal. Mais justement, quand on va aborder tous les changements qui sont propres à l’adolescence, que ce soit physique, psychologique, affectif et cognitif. Vous allez tous reconnaître vos enfants à un moment ou à un autre.
ANNIE : Maintenant, que la glace est brisée. On tient à vous rappeler un point important, c’est que ce type de dynamique, ça exige la nécessité du respect des règles de fonctionnement du groupe pour développer la confiance entre nous. Puis pour être en mesure d’échanger sans qu’il y ait de jugement. Donc c’est très important de comme ça a été mentionné au début de la rencontre, de garder confidentiel tout ce qui va être dit à l’intérieur du groupe. Parce que vos enfants, eh bien peut-être qu’ils se connaissent. Ils vont peut-être à la même école ensemble. On habite dans une petite ville, donc ça peut être très rapide que quelqu’un connaît quelqu’un qui connaît quelqu’un. Alors s’il vous plaît, on conserve et on ne partage pas ce qui aura été dit et mentionné, soit entre nous ou sur nos enfants à l’intérieur du groupe.
ISABELLE : Un petit rappel quand je vous ai rencontré.es individuellement, Il y a certains parents qui m’ont parlé de petits conflits d’horaire, alors ça serait important de nous en informer le plus rapidement possible, question qu’on puisse commencer les rencontres sans vous attendre. Pour la semaine prochaine, le thème qu’on va aborder, c’est : Je suis une personne. Avant de se quitter, Annie va vous donner quelques petits documents à consulter. Merci. Merci. Donc, je vous souhaite une bonne semaine à tous. Merci encore de votre participation. On a hâte de vous retrouver la semaine prochaine. Merci, bon retour à la maison.
Fin de la vidéo
Début du texte du générique de la vidéo
Conception pédagogique
Mirtha Domenack
Miriam Alonso
Production vidéo
Ellipse production
Réalisation
Simon Gilbert-Martin
Direction de la photographie
John Cumberland
Caméra
Tom Delamarre
Son
Léa Berthiaume
Accessoires
Louis Gendron
Maquillage
Anik Bonhomme
Postproduction vidéo (montage vidéo)
Ellipse production
Colorisation
Valentin Bariteau
Production sonore, direction de la captation et postproduction sonore (montage sonore)
Ellipse production
Chargé de projet CCDMD
Michel Hardy-Vallée
Distribution
Éloïse T. Simard
Gabriel Coutu
Isabelle Myre Lacasse
Joanie Poirier
Marie-Chantale Nadeau
Patrik Renaud
Roxane Bourdages
Sonia Quirion
Fin du texte du générique de la vidéo
[Signature du Centre collégial de développement de matériel didactique]
[Texte à l’écran : animation.ccdmd.qc.ca © Centre collégial de développement de matériel didactique, Collège de Maisonneuve, 2024]